espace
Positionnement de la SAPN-FNE 05 sur l’eau et la biodiversité
Retour à la catégorie “faune, flore et milieux naturels“
Retour aux actions par thématiques

Eau potable
L’eau potable est une ressource naturelle dont nous devons tous disposer quotidiennement pour vivre. Dans les Hautes-Alpes, de nombreuses communes sont alimentées en eau potable à partir de captages installés sur des cours d’eau. Les ressources en eaux souterraines sont en effet souvent réduites et offrent des débits naturels aux sources souvent trop variables pour garantir la pérennité de l’approvisionnement. De plus, elles ne présentent pas toujours toutes les garanties de sécurité sanitaire nécessaire (pollution d’origine agricole fréquente).
Chiffres clés
- Consommation moyenne en France : 40 m3/an
- La ville de Gap consomme environ 2 500 000 m3 d’eau potable par an
- Prix de l’eau potable dans le 05 : en 2013 : 3,12 euros/m3 (3,92 €/m” en Moyenne française) : dont 1,41 pour l’approvisionnement et 1,71 pour l’assainissement.
Documents cadres – structures compétentes
L’alimentation en eau potable est de la responsabilité des collectivités locales (Communes et intercommunalités).
espace
Données clés
espace
Les ressources en eau les plus favorables pour l’alimentation en eau potable sont celles contenues dans les nappes phréatiques. Dans le département, les formations géologiques susceptibles de contenir une nappe phréatique sont relativement rares.
espace
Sont reconnues :
- les alluvions de la Guisane à Monêtier les Bains,
- les alluvions de la Haute Durance (entre l’Argentière et Embrun),
- les alluvions de la Moyenne Durance (entre Remollon et Sisteron),
- les alluvions du Buech (entre Serre et Sisteron),
- les alluvions du Haut Drac (entre Champoléon et St Bonnet),
- le massif calcaire karstique du Dévoluy qui héberge deux aquifères importants (Sigouste et Gillardes).
espace
La plupart de ces aquifères n’offrent que des ressources limitées (excepté le Dévoluy) et souvent vulnérables aux pollutions d’origine superficielle (épandages agricoles excessifs par exemple).
Certaines d’entre elles, en raison de leur faible importance, sont sensibles aux étiages des cours d’eau auxquels elles sont associées (Buëch par exemple).
Que faire à son échelle ?
espace
Ces ressources sont celles qui présentent pour l’approvisionnement en eau potable des collectivités locales des Hautes-Alpes les garanties les plus grandes en matière de qualité sanitaire (même si les risques de pollution ne sont pas nuls) et de résilience face aux variations de la pluviosité. Leur préservation est primordiale, qu’elles soient déjà utilisées pour l’AEP ou lorsqu’elles ne le sont pas aujourd’hui, pour des usages à venir.
espace
Pour cela, il est nécessaire de contrôler très strictement les épandages agricoles (notamment les lisiers de porcherie) et les exploitations de carrière (carrières en eau) qui constituent des sources majeures de dégradation de ces ressources d’avenir.
espace
Il convient également de limiter l’urbanisation des zones concernées ou d’examiner précisément les risques que ferait courir à la nappe l’ouverture à l’urbanisation des fonds de vallée (nappe du Haut Drac par ex).
espace
Mini biblio :
– Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux de Rhône Méditerranée (SDAGE RM)
– www.eaurmc.fr/
– maisonregionaledeleau.com/
– www.observatoire-eau-paca.org/- www.fne.asso.fr
Proposé par Bernard Patin
Image de mise en avant : Pixabay.com